S'en aller, loin, loin, loin. Brûler des multitudes de pavés où tous ces pas n'ont jamais touchés le sol. Des tonnes et des tonnes de regards innoncents, inconnus. S'en aller avaler la moindre parcelle de bonheur qui traine. Trainer les pieds, trainer les idées et tout. Tout, tu entends ? Tout brûler, tout laisser derrière soi. Pas de retour en arrière, juste l'avant. Se laisser emporter par ces nouvelles odeurs, ces nouveaux endroits, et surtout, surtout ne pas se retourner. C'est trop noir, c'est trop monotone pour qu'on y revienne. Ne garder que l'essentiel. N'oublies jamais, partir mais laisser quelques traces. En baver, en rire, en chialer mais ne pas oublier. Ne rien oublier mais vivre et mourir ailleurs. J'attends juste le bon moment et promis, promis je ne regarderai pas derrière moi.
Je ferai de mon destin ce qu'il y a d'écrit sur mon manteau.
Tais.toi.mon.coeur
Emmènes-moi, on devrait se rendre écarlate.
Lundi 26 avril 2010 à 23:57
Dimanche 11 avril 2010 à 23:12
Frissons qui secouent mon tout entier.
Merdiques espoirs qui restent collés sous mes semelles comme un vieux schwing-gomme qu'on aurait craché au milieu des pavés. Et l'ambiguité qui m'empoigne la peau. Mes mains agrippent toujours les fous de ces verres ingurgités à la tombée du jour. Les lendemains boules au ventrée de ces brouillards m'empêchent de respirer.
A quand le virage, à quand l'auto-stoppeur
la main tendue. A quand toi. A quand la
foudre qui viendra m'éléctriser ?
Samedi 13 mars 2010 à 11:34
Je ferai sans, je ferai semblant [ ... ]
Mercredi 10 mars 2010 à 12:36
Horoscope lion : Une rencontre ? oui, mais sera très brève.
On m'a dit que je n'étais pas patiente. Qu'après 2 ans de vide, je devrais peut-être grandir et attendre mon bien aimé avec une rose sans piquants entre ses dents magnifiquement blanches. Je ne devrais plus bousiller ma vie avec ce genre de conneries puériles. Je devrais restée statique, ne prendre aucunes mains, laisser le temps défiler devant moi et passer peut être devant "le bon" sans m'en rendre compte. Et non, non. Je ne suis pas patiente, je ne le suis plus. Le temps défile trop vite pour que j'attende sur un banc que les saisons passent et que Ken vienne s'assoire près de moi. Je suis patiente que lorsque je sais qu'il y a un but à atteindre et par conséquent, là non, non et non. Personne sous ma fenêtre, ni dans mes mains, alors à quoi bon attendre ? Etre patiente pour du vide, non merci.
Une péééééééééétéée d'arc en ciels ma chère.
C'est tout ce qui importe.
Samedi 6 mars 2010 à 17:01
[ ... ] Qu'on en ferait rien de cette histoire...
Non et non, je ne t'aime pas, c'est juste ma
main dans ton dos, la tendresse des fous.
Car ici tout se termine.