Tais.toi.mon.coeur

Emmènes-moi, on devrait se rendre écarlate.

Dimanche 21 février 2010 à 14:04

Brouillard bleu fluo, bleu truquoise, bleu foncé. Bleu, bleu, bleu, bleu cendré et surtout bleu alcoolisé ce samedi soir-là. Des gros vides, des énormes de ceux qu'on se souvient plus. Des flashs, comme ceux de ces appareils photos qui nous éblouissaient. A-demi califourchon sur cette banquette, tu sais, celle près de la fenêtre, j'ai sentis les papillons. Les tous petits, ceux que l'on sent rarement sur nos corps, ceux qui restent  sur quelques fleurs, pas longtemps, juste le temps d'en retirer le polen et de s'en aller, en butiner une autre. Le grand tourbillon embarquait le temps et les secondes ne devenaient plus que poussières. Advienne que pourra, disait-on cet autre samedi soir.

 
 


Combien de temps avant nos plongeons dans l'océan ? [ ... ]

Samedi 30 janvier 2010 à 20:56


De nouveau, encore et toujours. J'devrai plutôt penser à arrêter de me crocher les pieds dans tous ses verres à force je risque de ne plus jamais remonter à la surface sans ce putain d'espoir. J'pourrai croire en Dieu, j'pourrai croire à l'amour, j'pourrai même croire tout ce qu'on nous fait gobber, j'pourrai croire ses couples qui se mentent ou mes parents qui me mentent parfois, quand je bois. J'pourrai croire n'importe quoi, même en moi. Le pire, c'est que dans mon cas, croire en l'amour, c'est la dernière des conneries. Ce magnifique breuvage qui coule le long de mon sang, qui me chauffe la gorge puis le ventre remonte jusqu'à mes entrailles et me bouscule tout ce qui a à l'intérieur. Et là, je disjoncte. Je sais pas, j'aurai préféré qu'on me menotte aux murs et qu'on m'empêche de parler. J'aurai même préféré pleurer que de m'enfoutre, je me serai au moins sentie moins robot, moins passive et moins conne d'y avoir cru. Parce que merde, je n'yarriveplus. J'ai peur, vraiment j'ai peur. Je ne sais plus comment on fait, ni comment on regarde l'autre, je ne sais plus comment on embrasse... Les papillons sont devenus mes pires ennemis et se sont envolés pour Pékin ou New York, alors que moi je suis restée ici, sur ma chaise à guetter le premier coeur qui pourrait battre rouge. Bien sûr, je n'en trouve pas ou je fais semblant d'en trouver, et c'est là, que ça fait le plus mal. 


 
http://tais.toi.mon.coeur.cowblog.fr/images/Saez.jpg



 
[...] Qu'on me donne une cigarette, une bien forte, qui puisse me faire pleurer.

Lundi 25 janvier 2010 à 20:49

Prochains achats : Indélébile pour qu'ils puissent personnaliser mon Paris d'argent, un diffuseur d'odeur " cache même celle des cigarettes" et un énnooooooooooooormmmmmmmmmmmmme café qui puisse enfin me réveiller le matin. Ventes aux enchères aux prenants, j'vais pas plus haut que 5 francs :D

Samedi 23 janvier 2010 à 13:17

Dans 10 ans...

Le samedi 22 janvier 2011, tu verras, j'en suis presque persuadée. On aura juste une bougie de plus à souffler. Ce jour-là, je serais encore là, à garder la clé qui t'ouvre toute entière. Et si il faut, je la goberai, pour ne pas en perdre une miette, de tous ce temps passé avec toi. Le destin fera peut-être ce qu'il voudra de nous, mais je n'en perderai pas une miette, et ça, je te le promets. <3

Dimanche 17 janvier 2010 à 21:57



Assis sur ces canapé qui ont, au fil du temps, prit la forme de pas mal de fesses. On s'y enfonce, s'y réchauffe quand le dehors ne permet plus nos débauches. " Le lampadaire Coralie, on a besoin du lampadaire, de fumée, des hauts parleurs, des cds, de la radio, d'une multiprise, de boissons...",  le besoin d'une ambiance moins lumineuse pour se sentir mieux, pour se sentir bien là et d'avoir tout ce reste autour de nous pour passer un samedi soir de rêve. Et toujours cette musique dans le fond de la pièce. La fumée n'arrive plus à s'échapper, même par les aérations qui n'ont jamais vraiment pu enlever ce brouillard incésent. Mais le mieux dans tout ça, c'est l'empreinte que laissent mes amours sur ces canapés. Une sorte de place privilégiée dans mes entrailles qui traverse ma peau fragile puis y reste encré avant d'atteindre mon cerveau qui m'émoustillera le coeur plus tard dans la nuit. Mes poumons s'encrassent, mais s'encrassent d'eux, de leurs présences. Mes paupières se ferment légèrement pour y voir ce que je ne vois pas quand mes yeux sont bien ouverts, leurs coeurs et le mien qui s'ouvre aux leurs.
 







Merci.


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